Nous maintenons le lien entre le vécu et l’apprentissage. En 4e, certains élèves ont travaillé sur la séquence « La ville, lieu de tous les possibles ». Ils ont rédigé une description de leur ville pendant le confinement, en employant des comparaisons et des métaphores, et en travaillant l’expression et l’orthographe.
Ensuite, ils nous ont fait voyager dans leur imaginaire, avec un portfolio des villes existantes qui les font rêver, en imaginant un discours de cette ville, et en recherchant des éléments de référence : un texte littéraire, un poème, et une photo. Ainsi, ils se sont inspirés de Hemingway, Sartre, Hugo, Forest, entre autres, pour nous faire déambuler à travers Paris, New York, Tokyo, etc.
Quelques extraits de ces deux écrits :
Ma ville déserte durant le confinement :
Durant le confinement ma petite ville est aussi vide qu’un pot de mayonnaise terminé et elle est très calme. Il n’y a presque plus le bruit des voitures qui passent devant chez moi, il y a aussi moins de pollution dans l’air, ce qui le rend pur. Donc les petites abeilles reviennent et bourdonnent les fleurs comme avant. Je vois les arbres qui ont fleuri et qui sont redevenus très verts grâce aux grosses pluies qu’il y a eu durant les semaines passées, c’était comme si la nature revivait.
En revanche, devant les supermarchés il y a une foule de personnes, du jamais vu, qui font la queue pour acheter leurs provisions pour le confinement. Mais sinon tout est tranquille comme l’océan au lever du soleil, il n’y pas trop de foule à d’autres endroits que les supermarchés, les gens restent bien confinés chez eux. De temps en temps ils vont marcher dans leur jardin ou dans leur impasse pour se dégourdir les jambes, se dépenser, faire du sport parce qu’il faut garder la forme ou encore pour promener leur chien.
Victoria
Dans ma ville durant le confinement, personne ne sort pour aller parler aux autres, tout le monde reste chez soi, à l’abri. Ma ville est comme une ville fantôme.
Cet endroit où personne ne sort est bien triste et sans âme. Un silence de mort y règne. Cette ville est d’une couleur grisâtre vu qu’il y a beaucoup plu. Les chiens errants se font de plus en plus nombreux chaque semaine. Certaines personnes leur donnent à manger, d’autres les chassent. Nous espérons tous que le confinement se termine et que ma ville retrouve la vie.
François
Discours d’un ville :
Discours de New York
Je suis une ville pas comme les autres, on me surnomme « The Big Apple » Dans cette métropole les gens se sentent tout petit,
Lorsqu’on lève les yeux
On y voit à perte de vue des gratte-ciels,
Tous serrés les uns et les autres.
Je suis aussi bordée de taxis jaunâtres et
Impossible de rater mon emblématique statue :
Celle de la liberté qui surveille cette ville extraordinaire.
Certains m’appellent la ville qui ne dort jamais car
Dans un de mes arrondissements, on y trouve l’un des endroits les plus célèbres et les plus animés au monde, Avec des enseignes lumineuses et des écrans géants : Times Square.
Enfin bref, comme je vous le disais au début je suis une ville pas comme les autres !
-Yohann
Discours de Paris
Je suis connue sous le nom de la ville de l’amour, j’abrite des milliers de Parisiens. Je suis l’une des villes les plus touristiques du monde avec ma Tour Eiffel, le Louvre, l’arc de Triomphe, Notre Dame…
La plus belle capitale du monde c’est moi !
Je suis aussi une immense ville ! Mon nom fait rêver les touristes mais fait peur aux gens qui habite la campagne. Mon fleuve très connu est la Seine. Ma gastronomie est riche : croissants, fromages, croquemonsieur, macaron, entrecôte …
Mon nom est PARIS
– Louise
Discours de Tokyo
À l’origine je n’étais qu’un petit village de pêcheurs, maintenant je suis la plus grande ville du monde. Je suis dynamique et stimulante parfois même mélancolique. On me connait pour mon extravagance et ma modernité. On m’appelle la ville qui ne dors jamais. Chez moi vous pouvez passer de la visite d’un temple ancien à une soirée dans un bar karaoké. Je mélange évènements traditionnels et nouvelle génération.
– Amélia